CHRONOLOGIE. Le LOSC a annoncé mercredi la suspension de son entraîneur Marcelo Bielsa. Il devrait être licencié pour faute grave. Nous revenons en détail sur les cinq mois qui se sont écoulés depuis l'arrivée du coach argentin.
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Marcelo Bielsa aura passé cinq mois sur le banc d'entraîneur de Lille et multiplié les déclarations improbables ou chocs sur sa responsabilité, la presse, ou ses relations avec la direction sportive, et notamment Luis Campos.
"Votre compagnie est souvent méprisable"
"Pardonnez ma vanité, mais cela fait 30 ans que j'interprète les intentions des journalistes. Je sais qui veut vraiment parler de foot et qui ne veut pas. Le visage et la gestuelle sont déjà des indicateurs. Vous ne savez pas interpréter les données. Vous cherchez un conflit là où il n'y en a pas. Quand il n'y a pas d'info, on crée l'info en essayant d'opposer les membres d'un groupe, en l'occurrence le staff et les joueurs. Je vais faire tout mon possible pour éviter qu'un média divise le groupe que je dirige. Votre objectif est de chercher comment vous allez nous diviser. Ce procédé est destructeur". Conférence de presse le 25 août.
"Votre métier (la presse) : c'est d'imaginer le pire scenario et le considérer comme réel. Votre travail c'est ça : quand il y a des risques, vous transformez ça en catastrophe. Et quand ça marche, vous venez vous approcher des +prospères+. C'est pour ça que votre compagnie est souvent méprisable. Notre métier, c'est tout l'inverse : on est optimiste. Nous devons être optimistes. Nous n'avons pas besoin de conseil". Conférence de presse le 20 septembre.
"Pas se considérer comme responsables"
"Le jeu n'a rien de particulier, je crois que le déroulement du match est d'une telle évidence que je n'ai pas à ajouter mon analyse. C'est le match dans lequel nous avons le mieux défendu et le mieux attaqué. Mais on ne peut pas être satisfait. Exprimer autre chose de plus que ce que nous avons vu sur le terrain n'apporte rien. Le style de jeu, le rendement physique, le positionnement sur le terrain ne sont pas des facteurs déterminants pour expliquer la situation actuelle. La personne remise en question depuis plusieurs semaines, c'est moi. Je ne pense pas que les joueurs doivent se considérer comme responsables des résultats de l'équipe. A chaque match, nous nous battons avec une énergie et une volonté qui sont visibles". Conférence de presse après la défaite 1-0 contre Marseille, la 6e en Ligue 1 en 11 journées, le 29 octobre.
"Principes opposés aux miens"
"Je lui (Luis Campos, conseiller du président) ai dit que les principes qui le guidaient étaient opposés aux miens et qu'il n'était pas bon d'avoir deux sources de pouvoir au sein de l'équipe première. Quand le pouvoir est divisé, il perd de la consistance. Je ne partage pas la façon dont il gère le public, la presse et l'opinion publique, mais je ne dépends de personne pour consolider mon autorité". Conférence de presse le 3 novembre.
"Pas d'accord avec son arrivée"
"Pour Bony, il ne joue pas à Lille parce qu'il a choisi Swansea. Je n'étais pas d'accord avec son arrivée. Elle m'a été soumise le dernier jour. Les arguments du club pour que je parle avec lui m'ont semblé plus importants que les miens. Je n'avais jamais fait cela avant. Parce que stimuler le désir d'un joueur pour rejoindre une équipe ne me paraît pas convenable. Cela crée un engagement pour le futur, et je n'ai aucune garantie pour tenir ces engagements. Son transfert était conclu. J'ai assumé d'échanger avec lui, et il a fait son choix". Conférence de presse le 22 septembre.